Candidature de Kahiego

Je m'appelle Adrien, j'habite à Lille (Dans le nord, 59.), j'suis en seconde et j'passe en premiere ES. J'ai un frère dont je préfere ne pas parler... Sinon, je fais de la guitare.

Je joue à Runes of Magic, Osu!,et en ce moment, c'est tout.
J'ai commencé à jouer à minecraft dans les premieres versions, et ce que j'aime... Hmm... Passons.

POURQUOI CE SERVEUR ?
Je souhaite venir sur votre serveur car une affiliation de minecraft aux races et classes possibles et donc un moyen compétitif m'interesse. Le commerce egalement, c'est pourquoi j'aimerais vous rejoindre.
J'ai eu vent de votre serveur par un ami, Astinos. Enfin, bref.

Ceci est mon RP d'Humain.

"... Encore une journée passée dans ce desert arctique, sans rien à quoi me rattacher... Le givre me fait doucement perdre la raison, à l'instar de l'alcool... Et je commence lentement à m'endormir tandis que mes pas se font lents... J'aurais aimé pouvoir me débarrasser du fleau qui me conduisit en outreterre, il y a de cela quelques années... Laissez moi vous le conter...

Je fus repéré dans une taverne. A cette époque, je n'etais qu'un brigand, sournois, vil, à la recherche de quoi que ce soit qu'il fût, tandis qu'il me rapporterait un peu d'or. Et cet or était dépensé dans cette même taverne, au prix de trois piècettes de cuivre par chopine... Je n'avais pas réussi à trouver de travail depuis cinq longues journées. Le temps était doux à cette époque, il était temps à festoyer, et c'est ce que je faisais. Les litrons me coulaient dans la gorge, je m'en souviens, cette euphorie qui me gagnait... C'est peut-être là la cause de tout cela.
Je m'etais hissé au rang de mascotte de la taverne. Moi, pillier de ce bar, toujours à pour acceuillir les poivrots qui la peuplait... Et au besoin, l'en défendre contre les quelconques envahisseurs qui purent penser se rincer le gosier à l'oeil. Enfin.

Mais un matin, dès les aurores, alors que je n'étais qu'à ma quatrième chope, vint un prêtre, de blanc vêtu, dans cette echoppe mal famée. Les insultes envers sa profession et sa génitrice fusaient, tandis que je restais silencieux accroché à mon godet. Je les connaissais, ces hommes : Toujours là pour réprimander sans l'être, ma mère était bonne croyante...

"N'y aurait-il pas un valeureux hero, afin de pourfendre la bouche du malin ?"
Par réflexe, je me leva. Je compris trop tard l'erreur que je fis, lorsqu'il m'emmena avec lui. Ma mission était de condamner l'accès aux limbes, les enfers qui virent la chute du malin depuis les éthers... Mon armement était fort rustique, tant bien que je me déplaçais sans grand mal. Je n’étais pas seul, mais presque. C'est avec un livre - Ce même livre, dans lequel je vous écrit ceci - que depuis toujours je me déplace... Poursuivons.

Quelques jours de marche me suffirent pour atteindre le lieu dit. La vie était suspendue en ce lieu... Les animaux restaient stoïques, ne prenaient pas peur lorsque je passais à proximité. Les arbres se couvraient d'une couche effarante de pourriture, sans jamais casser... Je sentais quelques tremblements émanant du sol, et la mélopée de soupirs de souffrance s’évadait par les quelques brèches qui étaient disposées ça et là.
J'y étais. La bouche chaotique. M'armant de mon courage, moi qui n'avais de choix que d'avancer, étant un homme d'honneur - Et pauvre - j'entrais dans la grotte, tâtonnant maladroitement... Les rugissements bestiaux qui m’accueillaient n'étaient guère encourageants, mais malgré cela, je m'enfonçais plus profondément encore à l’intérieur... Puis, le vide. Clairement. Je n'avais pas réussi à analyser la zone, et je tombais dans un long précipice. Arrivé en bas, avec quelques fêlures, je pu contempler le pourquoi de ma quête : Un lourd portail sombre, entourant une matière violacée et opaque, permettant un passage vers un autre monde... C’était cela, la porte des enfers. Je m’apitoyais à donner des vulgaires coups de mon épée rouillée et fort émoussée, sans le moindre effet, jusqu'à ce qu'elle se brise sous mes efforts... mais je ne pouvais pas me résoudre à abandonner. Même si l'entrée je ne pouvais briser, l'immondice je pouvais tuer... Et je décidai de pénétrer dans cette antre de chaleur et de sang.

La vue apocalyptique qui me fut donnée m'ébranla. Une roche de sang bouillante formait un dédale de haine, pour laisser aux esprits volants le loisir de s'y cacher. Des pleurs, la souffrance de tout un monde se réunissait ici, face à moi, sans arme et sans de quoi vaincre. Quelle stupide je fus !
Mais je n'étais pas le seul à avoir été envoyé par ce curé fourbe qui ne m'avait prévenu du danger. Deux cadavres, grands pour l'un d'un mètre cinquante, et l'autre d'un mètre quatre-vingt-quinze, étaient dans une alcôve en coin. Dans l'un d'entre eux, une épée était plantée. Il me la fallait, je ne pourrais me défendre sans. Escaladant avec peine ce qui me séparait d'elle, j'y parvînt finalement... Je retirai la main de l'épée du petit cadavre, en priant pour que ce couard ne soit épargné par ce monde, et je redescendais, quand il se trouvait face à moi.

Une bête, hideuse, de ma taille, les os à l'air libre, me fixait. Il restait là, sans bouger, sans attaquer. Mais je ne me ferais pas prier. Je courrais vers lui, fendant l'air à multiples reprises pour lui coller des coups qui auraient tué une personne de chair normale... Il m'en fallu le double pour parvenir à bout de lui.
Etais-ce lui ? J'en doute. En tout cas, au vue de la force avec laquelle il m'avait résisté - Et m'avait repoussé durant les deux minutes de notre affrontement - je n'aurais aucune chance face au dieu de ce monde. Je décidais de quitter cet endroit, en repassant par le portail. Mais lorsque je l'eu passé, je vis ce qui allait désormais être mon nouveau calvaire. Un mont gelé portait ma nouvelle localisation... Et je me mis en marche.

Voici comment je me suis retrouvé ici, marchant seul... Voici deux jours que je marche, me nourrissant des quelques morceaux de viande que j'ai emmené, vers une zone qui me semblait habitée, que j'avais vu depuis l'un des sommets. Peut-être pourrais-je y trouver une taverne ? Et tant pis si ce monde est détruit... Autant se saouler."

Voilà... J’espère que ce sera pas trop long à lire.

Pour ce qui est des constructions, je suis pas très doué.

PS : J'avais essayé de donner des conseils dans les candidatures (oui, je sais, c'est d'une drôlerie en tout points caucatique mais bon... J'avais pas les droits ! :/